Si c'est un Dieu qui nous défait: obéissons!
Il saura recréer: qu'il nous détruise.
Mais, ô terrible sort que d'être aux prises
avec nos propres mains qui nous défont
irrémédiablement et de la sorte
que rien de nous ne pourra ressusciter;
car cet avant-dernier jugement l'emporte,
bien autrement cruel, sur le dernier.
Aus: Poèmes et Dédicaces (1920-1926)